Notons que les hommes célibataires perçoivent un revenu annuel moyen de 18 000 euros.
À ce titre, on notera que la situation de célibat semble statistiquement corrélée au niveau de revenu puisque les hommes « sans conjointe » (selon la terminologie de l'INSEE qui vise par cette expression le célibataire), perçoivent un revenu annuel moyen de 18 000 €, alors que celui des hommes en couple s'élève à 29 000 euros.
L’étude statistique fournit des données relatives au taux de contribution des femmes aux revenus du couple, entendus comme les revenus individuels d'activité ou de remplacement déclarés à l'administration fiscale. Dans cette enquête statistique, l'INSEE ne tient pas compte des revenus du patrimoine, ni des prestations sociales.
À ce titre, il apparaît que le taux de contribution des femmes aux revenus du couple s'élève à 36 % en moyenne. Néanmoins, ce taux moyen subit d'importantes fluctuations puisque dans les couples dont les deux membres travaillent à temps complet, la femme contribue en moyenne à 44 % des revenus globaux. Sur une décennie (2002-2011), le taux de contribution des femmes aux revenus du couple a augmenté, reflet d'une réduction sur la même période des écarts de revenu annuel au sein des couples. Le montant moyen de cet écart, initialement de 13600 euros s'élève désormais à 12 300 €euros car sur la même période le revenu moyen des femmes s'est accru alors que celui des hommes a stagné.
On notera enfin, sans réelle surprise, que le taux de contribution des femmes aux revenus du couple s'avère plus élevé dans les couples aux revenus intermédiaires ou relativement élevés.
En ce qui concerne la structure familiale, le taux de contribution des femmes aux revenus du couple chute de manière significative lorsque le couple a trois enfants ou plus. De manière peut-être plus inattendue enfin, la contribution des femmes aux revenus du couple est plus faible quand elles sont mariées, en s'élevant à 34 % contre 41 % pour les femmes partenaires de PACS ou concubines.